Kane Roberts - Interview
Vidéo de Wonderful du nouvel album de Kane Roberts, The New Normal
R'n'R : Vivais-tu dans une ambiance musicale quand tu étais enfant ?
KR : Mon père était un grand amateur de jazz.. Count Basie, Duke Ellington, Charlie Parker, Frank Sinatra, etc. J'ai toujours entendu de la musique, mais je suis le premier musicien de ma famille et, malheureusement, pour mes parents, j'ai commencé à jouer du heavy metal dès que j'ai commencé à jouer de la guitare.
R'n'R: Qui sont tes influences?
KR : Jimmy Page, Jimi Hendrix, Eddie Van Halen, Jeff Beck, Steve Vai plus tard et tous les nouveaux guitaristes que je découvre et à qui j'emprunte des nouveaux plans de guitare.
R'n'R : Comment et quand as-tu commencé à jouer de la guitare?
KR : Un jour, j'ai vu une vieille photo d'Elvis Presley tenant une guitare et j'ai trouvé ça tellement génial. Jimi Hendrix en a été une autre raison. Le mec était tellement cool et sa musique s'est vite immiscée dans mon jeune esprit.
R'n'R : Parle-moi de ton travail avec Steve Vai sur Sex & Religion et avec Kiss sur Revenge?
KR : À mon avis, Steve Vai n'a pas son pareil dans la bande des guitaristes d'aujourd'hui. Quelqu'un comme Paul Gilbert, bien qu’il puisse impressionner de temps en temps, sonne comme un gars qui s'exerce beaucoup par rapport à Steve. Quand on m’a appelé pour chanter sur le disque de Steve, c’était un tel bonheur. Nous sommes devenus amis tout de suite et même si je ne le vois pas régulièrement, nous sommes toujours heureux de nous voir. Ca a été un formidable moment d'écrire avec Paul Stanley (une des plus belles voix rock de tous les temps), il m’a fait penser à Desmond Child en ce qui concerne la méthode de travail. Son modus operandi consiste à faire une bonne chanson et à utiliser chaque minute que nous avons ensemble pour atteindre cet objectif. Les gens disent que Paul n'est pas quelqu'un d'agréable avec qui travailler et qu'il est une diva. Je ne suis pas d’accord… Paul est un homme franc et honnête en affaire… pour ce qui est de la diva… eh bien
R'n'R : Comment as-tu rencontré Alice Cooper?
KR : Il m'avait vu jouer et un gars du nom de Don Paccione a envoyé mes chansons à Bob Ezrin. Soudain, je me suis retrouvé dans la même pièce que Bob Ezrin, Shep Gordon et Alice Cooper dans un bureau à Manhattan. Alice et moi sommes devenus instantanément des amis. Il m'a toujours fait pleurer de rire parce qu'il était brillant, intelligent et diaboliquement drôle. À l'époque, sa maison de disques avait cassé son contrat d'enregistrement et Alice a été extrêmement poli et optimiste. Quand le gars est parti, il a pissé sur le contrat. Incroyable.
Vidéo live de School's Out à Milan en 1988 (Alice Cooper)
R'n'R : Pourquoi ton partenariat avec Alice s'est-il arrêté?
KR : J'ai eu le contrat avec Geffen et Alice a commencé à travailler avec d'autres personnes également. Mais aujourd'hui nous sommes toujours les meilleurs amis du monde.
Vidéo live (1986) de The World Needs Guts et Give It Up (Alice Cooper)
R'n'R : Peux-tu m'expliquer ce qu'est le Rock’n'Roll Fantasy Camp ?
KR : Les gens dépensent des milliers de dollars pour rencontrer leurs idoles du rock et jouer avec eux sur scène. Brillante idée de David Fishoff!
R'n'R: Comment as-tu eu l'idée de la guitare mitrailleuse?
KR : Rick Johnson est entré dans le bureau de ma société de gestion et me l'a montré. Ce qui m'a le plus époustouflé, c'est que, mis à part le superbe design, la guitare avait un son incroyable ! Un des meilleurs instruments que j'ai jamais possédés. Le travail de Rick Johnson est remarquable !
R'n'R : Les concerts d’Alice Cooper ont toujours été fantastiques, mais avec tes muscles et ta guitare mitrailleuse, tu as apporté quelque chose de nouveau et un son plus heavy. Qui a eu cette idée, toi ou Alice?
KR : Je l'ai expliqué un peu plus haut. C'est Rick Johnson qui a entendu parler de moi et qui a apporté la guitare. J'ai dit à Alice: on ne veut pas que les gens pensent que tu as survécu à une cure de désintoxication… nous voulons qu’ils voient une nouvelle version nucléaire d’Alice renaître de ses cendres. Lui et moi étions tous les deux satisfaits des tournées et des albums que nous avons faits ensemble.
R'n'R : Qu'est-ce que le bodybuilding a changé dans ta vie? En fais-tu encore ?
KR : Je suis devenu obsédé parce que ma vie était hors de contrôle quand j'étais plus jeune. J'étais un gars en permanence sous adrénaline. Le bodybuilding m’a permis d'aller de l'avant et à obtenir rapidement des résultats. J'ai vite gagné en muscles. Quand j'ai déménagé à Hollywood en Californie, j'ai utilisé des stéroïdes, mais en rien qui ressemble à ce que prenaient les pros. Je me suis arrêté il y a longtemps. Oh, et oui je soulève encore des poids.
R'n'R : Quels souvenirs gardes-tu de la tournée Raise Your Fist and Yell en 87/88? J'étais à Paris, j'ai toujours le t-shirt et le billet, c'était génial.
KR: Je qualifie cette tournée comme si on vivait dans une civilisation violente. La tournée la plus sanglante d'Alice, et lui et moi nous sommes éclatés. Parfois, je regardais Alice et nous étions à un niveau de folie différent… un royaume dans lequel il était beaucoup plus habitué que moi.
R'n'R : As-tu une anecdote de cette tournée?
KR : Je me souviens que nous avions joué en France et quelques nuits auparavant, nous avions failli avoir un grave accident avec la flamme de la guitare à la fin de mon solo. Nous n’avions pas le droit de transporter des charges explosives à l’étranger, alors mon technicien guitare, John Mayhew, a trouvé une charge de flammes quelque part à Londres. Le problème, c’est qu’il a tiré une flamme à une trentaine de mètres et que, de façon inattendue, il a tiré une boule de feu avec une chandelle romaine qui a touché Alice dans la jambe ! Alors que notre bus se dirigeait vers la salle de concert du Zénith de Paris, j'ai vu des étincelles éclater sur tout le parking. C’était l’une de mes gun guitars qui tournoyait et s’envolait tandis que l’équipe alternait entre essayer de l'attraper et la fuir quand elle changeait de direction! Je me suis dit "mais c'est quoi ce bordel ?!"
R'n'R : Au début des années 80, les albums d’Alice Cooper n’étaient pas de très bonne qualité. Ca s'est inversé avec Constrictor et Raise Your Fist and Yell. Honnêtement, crois-tu que c’est grâce à toi et au nouveau groupe autour d’Alice?
KR: Je pense que c’est dû à la collaboration entre Alice et moi. Certes, j'étais le gars qui est arrivé au bon moment, mais écrire avec Alice est un voyage. Peu importe de quoi vous le nourrissez, il crée quelque chose d'inattendu et de méchamment bon. Les paroles de Prince of Darkness sont géniales. Je lui ai joué quelques riffs de guitare et vingt minutes plus tard, il a posé devant moi un paquet de feuilles avec les paroles. «Un ange est tombé, une nuit d'orage, du ciel glorieux. Il a fendu la terre pour régner en enfer ». Effrayant hein ?!
R'n'R : Que penses-tu 30 ans plus tard de ton premier album solo? J'aime les chansons, notamment Triple X.
KR : Je l'aime bien, surtout parce que il m'a permis de trouver mon son et que j'ai perdu mes idées préconçues sur ce que signifie être musicien.
Vidéo de Triple X de Kane Roberts
R'n'R : Ton second album, Saints and Sinners, est encore meilleur. Comment s'est passé le travail avec Desmond Child ?
KR : Desmond Child… voici comment je le décris... si tu n'as que 15 minutes devant toi, tu repartiras avec une chanson !. Un type prolifique, doué et adorable, avec des tonnes de musiques dans son âme.
Vidéo de Does Anybody Really Fall In Love Anymore de Kane Roberts
R'n'R : Quel était le projet Phoenix Down?
KR : J'étais à un moment de ma vie où je voulais enregistrer à nouveau. Bruce Mee de Now and Then Records m'a contacté et on a fait quelques chansons ensemble. Reckless, était ma chanson heavy préférée et In Another Life était ma ballade préférée.
Vidéo de King of The World de Kane Roberts (ft Nita Strauss) du nouvel album The New Normal
R'n'R : Quelques mots sur The New Normal, ton dernier album solo.
KR: The New Normal est sorti sur Frontiers Records. Il est disponible sur Amazon, iTunes et tous les points de vente habituels. Vous y trouverez le titre End of The Beginning avec Alice Cooper et Alissa White-Gluz de Arch Enemy dont voici la vidéo
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