Amanda Sthers - Lettre d'Amour Sans Le Dire
Je l'imagine derrière la baie vitrée d'un salon de thé parisien. Assise, un thé japonais fumant devant elle, un beau stylo à bille à la main. Et à côté de la théière, un carnet. Ou même plusieurs. Dehors, la vie est aussi rapide que le pas des passants. Mais à l'intérieur du salon de thé la vie s'est arrêtée. Amanda Sthers regardent les gens, elle les décèle, s'inspire de leurs forces et de leurs faiblesses. Sans juger, car elle aime les gens. Et tout à coup, les histoires viennent à elle.
C'est en 2012 à New York que lui apparait petit à petit cette histoire, cette lettre écrite par son personnage, Alice, une femme de quarante-huit ans abimée par la vie. Qui en a marre d'avancer sans avancer. Au cours de massages avec un masseur japonais, Alice réapprend à se connaitre, à se regarder, à voir son corps. Et "je vous écris cette lettre car nous n'avons jamais pu nous dire les choses avec des mots".
C'est une lettre de cent-trente et une pages (je n'aimerais pas avoir à payer les timbres), adressée à ce masseur japonais qui inspire tant de sentiments à Alice, une femme délaissée, même par sa fille, et qui se sent revivre derrière la plume de son stylo. Elle n'a jamais vécu pour elle-même. Elle y raconte sa vie, sa fille, son enfance, ses parents, ses douleurs, son non-amour pour elle. C'est délicat comme la floraison d'un cerisier d'avril au Japon. Et on se rend compte de la chance qu'a cet homme, Akifumi, de recevoir cette jolie lettre d'amour. Sans le dire.
Amanda Sthers sait lire entre les lignes mais elle sait aussi qu'entre les bonheurs il y a des histoires brisées. "Seul un être brisé peut en réparer un autre. On ne comprend la douleur que si on l’a fréquentée". Afin d'être au plus proche de Akifumi, Alice apprend le japonais, lit les grands auteurs japonais et s'imprègne totalement de la culture japonaise. Et comme Amanda est amoureuse de musique, il y est aussi question de chansons ayant bercé les années 80.
Devant une telle jolie lettre d'amour sans le dire, on se prend à rêver de la réponse de ce masseur japonais, aussi délicate que ses mains sur le corps d'Alice
.
L'écriture apaise les déchirures de l'âme. Comme de la colle ou du scotch répare les feuilles déchirées. Merci Amanda de ce joli bouquet de mots, de cette lettre bouleversante, si bien écrite. Bien écrite parce que vous savez que la vie n'est pas toujours rose et qu'au bout de la course du soleil il y a toujours de l'ombre.
Amanda vous a-t-on demandé les teintes que vous associez au dimanche, au lundi, au mardi... ?
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