Herman Rarebell - En Parlant des Scorpions
Herman Rarebell fut le batteur de Scorpions de 1977 à 1995. Avec l'aide de Michael Krikorian, il raconte sa vie avant de rejoindre le groupe allemand. Son enfance, sa passion pour la batterie, ses parents. En 1971, il s'expatrie à Londres où il rencontre Michael Schenker qui lui dit que le groupe de son frère Rudolf, cherche un nouveau batteur car le précédent vient de quitter le groupe pour raison de santé. Les débuts dans le groupe sont difficiles mais bientôt le succès immense arrive. Le travail paie. Avec la sortie de Lovedrive, à la pochette controversée (comme souvent chez Scorpions), le groupe accède enfin à la notoriété internationale.
S'ensuit pour Herman, rebaptisé Herman Ze German, une course folle autour du monde, les concerts énormes, la boisson, la drogue, et surtout les femmes qui ne deviendront qu'un "autre morceau de viande" (allusion à la chanson Another Piece of Meat qu'il a écrite). Il raconte les tubes, le départ du guitariste Uli Roth, l'arrivée de Matthias Jabs, les tournées, les folies des concerts. Le tout avec de l'humour, de l'autodérision, de la sincérité qu cachent pourtant un besoin de rédemption et de pardon. Il sait qu'il n'a pas bien agi avec toutes ces femmes qu'il a utilisées, avec ses épouses qu'il a trompées, avec sa fille qu'il n'a pas vu grandir. Il s'est fourvoyé dans la boisson et la drogue. Il vivait une vie où l'on ne s'arrête pas, où l'on profite. Une vie rock'n'roll et d'excès en tous genres. Avec le recul, il le sait. L'humour l'aide à la rédemption. Il a quitté Scorpions en 1995, il sait que depuis il n'est plus dans la lumière mais pour lui ça ne compte plus. Il s'est remarié, est heureux et rend visite à sa fille dès qu'il le peut.
Cliquez pour voir la vidéo de Another Piece of Meat
Il parle des tubes qu'il a écrits avec Scorpions : Blackout, Another Piece of Meat, Is There Anybody There, Rock You Like A Hurricane et laisse entendre que la meilleure période du groupe était quand il était dans le groupe. Prétentieux ? A bien y réfléchir, peut-être pas car les Scorpions n'ont pas vraiment écrit de tube depuis une bonne vingtaine d'années. Enfin bon, ceci est une autre histoire. Le livre est écrit simplement, avec honnêteté et un style qui se laisse volontiers lire. La traduction française est bien faite même s'il y a quelques fautes d'orthographe et de grammaire (Et Oui au lieu de Eh Oui par exemple), des coquilles. Mais rien qui n'empêche la bonne compréhension du livre comme ça peut arriver dans quelques traductions de biographies ou autres. Laissez-vous aller à la lecture de cette autobiographie de Herman Rarebell qui a quand même écrit les plus belles pages musicales des légendaires Scorpions. Et c'est bien sympa qu'elle existe en français.
Cliquez pour voir la vidéo de I'll Say Goodbye par Herman Rarebell et Don Dokken
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