Jane Birkin - Munkey Diaries
C'est avec une grande pudeur que Jane Birkin, la plus française des anglaises, nous livre son journal intime écrit de 1957 à 1982. Elle a commencé à le noircir à partir de onze ans et il est adressé à sa peluche, Munkey, ce singe que son oncle lui a offert. Munkey ne l'a jamais quitté : hospitalisations, voyages, internat, avion, la peluche était de tous les instants de la vie de Jane. Quand Serge Gainsbourg a été enterré, elle a mis Munkey entre ses bras pour qu'il le protège dans l'après-vie.
« Il est si doux et si tendre et si fort à la fois et sensuel et sexuellement merveilleux et pourtant j’ai le sentiment qu’il est tellement plus qu’un homme sexy, il est brillant et unique. Si je le perds, ce sera pire que tout ce que j’ai perdu jusque-là parce que je ne me suis jamais sentie aussi comblée… » - Janvier 1970
Jane Birkin nous accueille dans sa vie privée mais jamais on a l'impression de gêner. On est dans les pensées de Jane, ses doutes, ses joies, ses amours, ses dépressions, ses complexes. Elle raconte ses débuts au cinéma, sa rencontre avec John Barry (la musique d'Amicalement Vôtre, c'est lui), le père de sa fille Kate (décédée tragiquement en décembre 2013). Mais surtout ce qui est passionnant c'est sa rencontre avec Serge Gainsbourg, froide et distante au début puis passionnée.
On est à ses côtés, avec ses parents, sa famille. Mais aussi les soirées et les nuits de fêtes avec Gainsbourg, génie qu'on apprend à mieux connaitre au fur et à mesure que l'on tourne les pages de ce journal. Gainsbourg, un être génial, un musicien d'exception mais qui avait aussi ses travers : égoïste, exigeant, maniaque mais aussi drôle, gentil et original et fou de ses enfants, Kate, qu'il a élevé comme sa propre fille et Charlotte.
Avec John Barry, son premier mari
On arrive en 1979 où elle rencontre Jacques Doillon, qui tombe fou amoureux d'elle et Jane, lassée de l'ivrognerie de Serge Gainsbourg finit par le quitter pour Doillon. Lou Doillon nait de ces amours en 1982. Mais Serge Gainsbourg restera toujours le grand amour de Jane Birkin.
Soyons clair. Je ne suis pas fan de Jane Birkin, la chanteuse et l'actrice, mais j'ai lu ce journal avec un plaisir immense. C'est bien écrit, parfois avec poésie, mais toujours avec sincérité, sans méchanceté aucune. Jane Birkin se met à nue, dévoile son désespoir, son désamour pour elle-même.
Je pense que le tome 2 est en train d'être écrit, il se terminera en 2013, quand sa fille Kate est décédée brûtalement. En tout cas, Munkey Diaries se lit avec délectation et ravissement. Trois-cent cinquante pages de journal, parfois annotées par Jane Birkin. Passionnant et émouvant.
xavierem sur Festival de Beauregard, 2 juillet 2016
Et je peux vous le dire: j'y étais! J'ai été frappé par l'att...
xavierem sur Jour 2
Je garde pour l'édition Beauregard 2016 une place spéciale dans mon coeur...
xavierem sur AccorHotels Arena, Paris 13 juillet 2016
Bonsoir. J'étais à ce concert et je ne peux qu'adhérer à votre com...
MICKAEL sur AC/DC Tours de France 1976-2014 LES BONUS
Bonjour,je cherche à acheter le 1er livre noir TOUR DE FRANCE.Auriez-vous "un f...
NONO sur Les années 80
Magnifique. Comme toi, j'ai commencé à 16 ans par AC/DC Montpellier Palai...
xavierem sur Zénith Caen le 27 juin 2013
J'étais à ce concert (six jours, auparavant, Elton John au même endroit)...
xavierem sur Les années 80
Vous avez un beau palmarès en matière de concerts. Je suis né dans les année...
Musée du Rock - François Schotte sur Autoportrait
Bravo pour votre excellente chronique. De mon côté j'ai consacré une de ...
loonaud sur Les années 80
Mon premier concert, comme toi, C'est ACDC avec Judas à la Villette, (j...
NïK sur Interview
ALERTE DETERRAGEJe viens de (re)découvrir Mike Tramp (j'ai beaucoup écout...
Soyez le premier à laisser un commentaire !